Abolir les prisons, Réparer la justice

restoring justice webpageUn panel sur l’abolition des prisons et des modèles de justice réparative
samedi, 11 mai 2019 à 14h
H1220, 12e étage, l’Université Concordia, 1455, de Maisonneuve ouest (métro Guy-Concordia)

Dans des contextes tels que le Cameroun du sud et Tiohtià: ke *, les pratiques de justice alternative peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le colonialisme et les systèmes de justice oppressifs de l’état. Les intervenantEs présenteront des initiatives en matière de justice réparatrice au Cameroun et à Tiohtià: ke, ainsi que l’importance de l’abolition des prisons dans le contexte du colonialisme et de l’injustice du système étatique.

service de garde / interprétation anglais vers français / accessible aux fauteuils roulants

Conferencier-ières :

Ntebo Ebenezer Awungafac est arrivé au Canada en 2015, mais il n’a pas pu présenter une demande d’asile parce qu’on lui a accusé d’appartenir à un groupe militant de défense des droits de la population du sud du Cameroun, allégation qu’il nie. En attente d’une ordonnance d’expulsion vers le Cameroun, où il risque l’emprisonnement ou la mort, Ebenezer attend qu’Immigration Canada détermine si l’expulsion aura lieu ou non. Ebenezer décrira le travail qu’il faisait dans le sud du Cameroun pour mettre en place des alternatives d’accès à la justice pour les communautés rurales.

Helen Hudson travaille en solidarité avec les prisonniers et prisonnières depuis 20 ans. Actuellement, elle travaille principalement avec le collectif Certain Days. Elle est une femme noire queer et une mère à plein temps, et elle est également étudiante au doctorat en sciences infirmières. Elle vit sur le territoire Kanien’kehá: ka.

Jessica Quijano est une militante et coordinatrice du projet Iskweu pour le Native Women’s Shelter. Iskweu vise à éliminer le nombre de femmes, de filles et de personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées (MMIWG2S) au Québec. Jessica travaille comme intervenante de première ligne depuis 15 ans et est une ardente partisane de la réduction des méfaits. Elle participe activement au mouvement de dépénalisation du commerce du sexe et des drogues. Elle a constaté les effets dévastateurs de l’incarcération sur de nombreuses personnes marginalisées, en particulier les communautés noires, autochtones et racisés (BIPOC). Elle défend l’abolition des prisons.