(Avis aux médias) Le Collectif Education sans frontières (CESF) appelle à un rassemblement public à la « rencontre citoyenne » tenue ce lundi par Marie Malavoy et Bernard Drainville.

Avis aux médias – pour diffusion immédiate
Le Collectif Education sans frontières (CESF) appelle à un rassemblement public à la « rencontre citoyenne » tenue ce lundi par Marie Malavoy et Bernard Drainville.
– Quand : Le lundi 2 décembre 2013 à 18h
– Où : 1000, boulevard Rolland-Therrien (Longueuil)
– Contact pour médias : Nicolas Quiazua, Collectif éducation sans frontières, 
514-347-4559
– Info: 
www.solidaritesansfrontieres.org / solidaritesansfrontieres@gmail.com
(29 novembre 2013, Montréal) Le Collectif éducation sans frontières (CESF) appelle à un rassemblement public à l’occasion de la « rencontre citoyenne » de la ministre de l’Éducation Marie Malavoy ce lundi 2 décembre à 18h. Bernard Drainville, le ministre responsable de la Charte des valeurs (projet de loi 60), sera aussi présent.

L’invitation officielle pour la « Rencontre citoyenne » (« activité ouvert à tous ») est ici : http://mariemalavoy.com/sites/mariemalavoy.com/files/image/affiche_pour_internet_activite_charte_02-12-13.png

La ministre Malavoy refuse toujours de donner des directives claires qui permettraient aux sans-papiers d’accéder gratuitement à l’école primaire et secondaire. Au lieu de quoi, elle laisse des directives confuses au sujet des catégories de migrants qui peuvent ou non s’inscrire dans les écoles. De plus, elle continue de demander aux commissions scolaires d’exiger des frais d’inscription exorbitants (entre 5 000 $ et 6 000 $ par enfant) à des familles économiquement précaires et vulnérables.

La déclaration du CESF sur les directives du ministère de l’Éducation est disponible ici : www.solidarityacrossborders.org/fr/enfants-sans-papiers-declaration-du-collectif-education-sans-frontieres-au-sujet-des-directives-du-ministere-de-leducation

La loi actuellement en vigueur exclut toujours plusieurs centaines, voire des milliers d’enfants du système public d’éducation. Cette situation contraste avec celle qui prévaut aux États-Unis où tous les enfants, y compris les enfants sans-papiers, peuvent accéder aux écoles en vertu d’une décision de la Cour suprême. De même, les deux autres grandes villes canadiennes où se concentrent les migrant-e-s, Toronto et Vancouver, permettent aux enfants sans-papiers d’aller aux écoles. Cette exception québécoise est honteuse.

Dans les mots de Nicolas Quiazua, membre du CESF: « Ce rassemblement marquera la première fois que nous aurons l’opportunité de confronter publiquement la ministre Malavoy par rapport à l’injustice qu’est de refuser l’accès à l’école aux enfants sans papiers. La ministre a ignoré nos lettres et manifestations au courant de la dernière année, ainsi que toutes les demandes faites par les médias traditionnels. Nous n’avons d’autre choix que de faire entendre nos revendications en s’adressant directement au ministre ».

Linda Guerry, membre du CESF, ajoute: « Nous demandons à Marie Malavoy de fournir immédiatement des directives claires et sans ambiguïté à toutes les commissions scolaires afin de permettre à tous les enfants sans papiers au Québec de fréquenter l’école gratuitement. Nous demandons de toute urgence une « rentrée spéciale » en janvier pour tous les enfants qui se sont vu dénier l’accès à l’école en août dernier. »

Le CESF a également pris une position claire contre la Charte, et a approuvé la déclaration de la Coalition « Ensemble contre la Chartre xénophobe »:www.solidarityacrossborders.org/fr/community-statement-“ensemble-contre-la-charte-xenophobe”-together-against-the-xenophobic-charter

Le CESF encourage aussi les groupes alliés et opposés à la Charte à assister à la rencontre de lundi.

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Source : Collectif education sans frontières (CESF)
Info : www.solidarityacrossborders.org/fr/education-across-borders-collective
Contact pour médias : Nicolas Quiazua, 514-347-4559