Résistons à l’intimidation et à la criminalisation

Souper, conférence et discussion
RÉSISTONS À L’INTIMIDATION ET À LA CRIMINALISATION
Une campagne de solidarité communautaire et de non collaboration avec le SCRS


Jeudi le 15 septembre de 18h à 21h
Centre culturel Georges Vanier
2450, rue Workman 

(près de Notre-Dame et d’Atwater; métro Lionel-Groulx)

* Souper léger gratuit (options végétariennes & hallal)
* Garderie gratuite (incluant des jeux tels que La queue de l’espiâne ; trouvez la preuve secrète ; etc.)
* Traduction (chuchotée): anglais-français-espagnol-arabe-panjâbî-farsi-urdu
* Accessible en fauteuil roulant

L’événement inclura une analyse et une mise en contexte historique par des conférenciers et conférencières, la projection de plusieurs court-métrages, la présentation de la campagne et une discussion sur une stratégie à mettre en oeuvre. Il y aura également le lancement d’un nouveau livret « Connaissez vos droits » à propos du SCRS.

Les membres des organisations communautaires et les individus sont invités à participer à un souper communautaire d’information et de discussion sur les façons de protéger nos communautés contre le harcèlement, l’intimidation et la criminalisation opérés par l’agence d’espionnage canadienne, le SCRS.

Depuis des décennies, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), l’agence canadienne d’espionnage, a effectué du profilage contre les communautés et les mouvements sociaux et les a soumis à la surveillance, au harcèlement, aux menaces et autres abus.

Le SCRS est l’agence gouvernementale mandatée pour interdire les immigrant.es du Canada sur la base de soi-disant raisons sécuritaires, entamer le processus des «certificats de sécurité», filtrer les employé.es gouvernementaux et inscrire les organisations et les individus sur des listes noires. Il partage régulièrement de l’information personnelle de Canadiens et de Canadiennes de façon régulière avec des agences d’espionnage étrangères. Dans le cadre de son travail, le SCRS s’appuie sur la culpabilité par association et le profilage; il considère suspectes certaines opinions politique et religieuses, ainsi que des communautés entières. Il surveille des communautés autochtones, des groupes de personnes migrantes, des mosquées et des organisations politiques. Le SCRS a été fortement impliqué dans des cas de renvoi vers la torture mais est sorti indemne de ces scandales et de nombreux autres – tels que la falsification de preuves et l’infiltration de syndicats –, grâce à la protection que lui accorde son large mandat, le secret et le manque de redevabilité.

Au cours de la dernière décennie, le budget du SCRS a augmenté de 140%, atteignant les 430 millions de dollar en 2009. En 2010, le SCRS employait près de 3000 personnes. Avec un gouvernement Harper majoritaire et des attitudes de droite favorisant l’accroissement de la surveillance et de l’exclusion au Canada, les problèmes liés au SCRS vont fort probablement s’amplifier.

Le Réseau de la Commission populaire voit le SCRS comme un porte-étendard de la tendance politique actuelle et un puissant outil utilisé par l’État pour mettre en application des politiques racistes et répressives. Depuis 2009, notre projet Surveillance du SCRS a fait la promotion de la non collaboration avec le SCRS. Nous lançons actuellement une campagne publique pour confronter le SCRS de façon plus efficace.

Joignez-vous à nous pour en apprendre davantage sur l’histoire, le mandat, les abus et les pratiques actuelles de l’agence canadienne d’espionnage, pour connaître les nouveaux outils développés par le Réseau de la Commission populaire pour protéger nos communautés contre le SCRS (vidéos, livrets, ateliers, site Internet, etc.) et pour discuter des façons, en tant qu’individus et communautés, dont nous pouvons développer des stratégies efficaces pour mettre un terme à l’intimidation opérée par le SCRS et combattre les intérêts politiques qu’il sert.

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Réseau de la Commission populaire
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Le Réseau de la Commission populaire est un groupe de travail du GRIP Concordia.

Appuyé et endossé par Solidarité sans frontières.