30 août. Deuil collectif pour M. Bolante Idowu Alo et hommage aux personnes qui luttent pour leurs vies et leur dignité

39921220_1806597102728275_7876698200973770752_nDeuil collectif pour M. Bolante Idowu Alo et hommage aux personnes qui luttent pour leurs vies et leur dignité face à l’injustice du système migratoire canadien

Mettre fin aux déportations. Rétablir le moratoire sur les déportations vers Haïti. Abolir le nouveau ministère de la sécurité frontalière.

https://www.facebook.com/events/1864511943662918/


Rassemblement
devant les bureaux de l’ASFC au 1010 St-Antoine (métro Bonaventure)
jeudi le 30 août à 7h00 le matin

** Veuillez vous habiller en noir
** Apportez des fleurs et des messages à laisser

Attristées et choquées par la mort violente et évitable de M. Alo aux mains de l’Agence de la Sécurité frontalière du Canada (ASFC), des organisations qui militent pour la justice migratoire se rassemblent pour une veillée funèbre en hommage à M. Alo et à toutes les victimes de l’injustice du système migratoire du Canada, dont des milliers de membres de nos communautés qui ont été déporté.e.s dans les derniers mois.

Rien ne peut justifier qu’après 13 ans passés à s’intégrer au Canada, aucun statut n’ait été accordé à M. Alo. Tout ce que M. Alo demandait, c’est que sa vie soit protégée. C’est également ce que recherchent les migrant.e.s qui ont récemment traversé la frontière canadienne pour faire une demande d’asile.

L’ASFC doit être tenue responsable pour la mort de M. Alo survenue le 7 août 2018 dans un avion à l’aéroport de Calgary alors que deux agents de l’ASFC tentaient de le déporter.  Le décès de M. Alo doit inciter toute la société à rejeter avec vigueur l’usage des déportations comme arme de répression massive.

La mort de M. Alo est emblématique de la violence du système migratoire Canadien et de son manque de respect pour la vie des refugié-es. De nombreuses personnes menacées d’expulsion par le régime Trump ont cherché refuge au Canada suite aux propos accueillants de la part de notre gouvernement. Cependant, moins de 50% d’entre elles ont été accepté-e-s en tant que réfugié-es; cette proportion chute à 10% dans le cas des Haïtien-nes. Le Canada expulse la plupart des personnes vers leur pays d’origine – même vers Haïti, malgré le fait que le Canada a émis un avertissement de voyage à propos d’Haïti.

Une fois de plus, nous exigeons l’abolition du nouveau ministère de la Sécurité frontalière. Nous réitérons notre demande pour le rétablissement du moratoire sur les déportations vers Haïti et exigeons la fin des déportations des demandeurs et demandeuses d’asile qui n’ont d’autre choix que de traverser irrégulièrement la frontière à cause du soi-disant accord sur les tiers pays sûrs. Aucune personne ne devrait être contrainte à vivre dans l’ombre en proie à l’exploitation et à la crainte d’une arrestation.

Joignez-vous à nous devant les bureaux de l’ASFC au 1010 St-Antoine, jeudi le 30 août, à 7h00 pour faire entendre ces revendications et rendre hommage à tou-tes les migrant-es qui subissent la violence et l’injustice du système migratoire.

Arrêtez les déportations! Non aux cas par cas! Statut pour toutes et tous! TOU-TES les réfugié-es bienvenu-es!