Programme de régularisation pour les sans papiers : comprendre les enjeux

Les personnes sans papiers au Canada

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Les gens deviennent des sans-papiers à cause des défaillances de la politique d’immigration. Il n’y a
pas d’accès à la résidence permanente pour la plupart des migrant.e.s à bas salaire au Canada, et
seulement 60% des demandeurs et demandeuses d’asile sont acceptés. Presque tous les
immigrant.e.s sans papiers au Canada avaient auparavant une autorisation temporaire (permis de
travail, d’études, de demandeur ou demandeuse d’asile). Ils et elles ont atteint un point où l’obtention
de la résidence permanente n’était pas possible et le gouvernement fédéral a refusé de renouveler
leurs permis. Elles se sont retrouvés face à un choix impossible : soit retourner dans un pays où elles
risquent d’être confrontées à la guerre, à la discimination, à une catastrophe climatique ou à l’absence
d’opportunités économiques et laisser leurs communautés, leurs familles et leurs relations au Canada,
OU rester sans accès à aucun droit et service et dans la crainte quotidienne d’être expulsées. Les
personnes qui restent deviennent des immigrant.e.s sans papiers.

Sans le statut de résident.e permanent.e, les personnes sans papiers ne peuvent pas faire valoir leurs
droits au travail ou accéder aux soins de santé de base. Elles sont victimes de discrimination et
d’exploitation en raison de la crainte fondée d’être expulsées. Les personnes sans statut font partie de
communautés. Elles sont des voisin.e.s, des camarades de classe, des parents, des conjoints, des
enfants, des collègues et des soignantes. À cause de l’absence de résidence permanente, les sans
papiers ont des logements précaires, vivent des abus au travail, connaissent la pauvreté et la peur.
L’incertitude quant à l’avenir, le stress constant pour joindre les deux bouts et les risques de détention
et d’expulsion ont un impact négatif sur leur santé. Vivre sans statut exige un niveau de résilience
extraordinaire.

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